L’histoire de la découverte du diabète, de sa cause puis de son traitement constitue une belle démonstration de la contribution de la recherche appliquée à la médecine.
Il fallut près de trois millénaires, soit jusqu’au XVIIe siècle, pour que cette maladie, soupçonnée dès la plus haute Antiquité, soit reconnue et que l’on comprenne, en goûtant l’urine des malades (eh oui!), qu’elle avait quelque chose à voir avec le sucre.
Il fallut encore deux siècles pour constater que le pancréas était impliqué, et une vingtaine d’années de plus pour découvrir l’insuline: grâce à cette hormone, on put traiter le premier enfant diabétique en 1922.
La recherche, intense dans de nombreux pays, nous en a beaucoup appris récemment: on est aujourd’hui capable de mieux reconnaître la maladie et donc, grâce à un bon contrôle du taux de sucre sanguin, de mieux prévenir les complications, en particulier vasculaires, redoutables à long terme, portant sur les yeux, les reins, le coeur, le système nerveux.
On sait aussi qu’il n’y a pas un seul type de diabète mais plusieurs. Leurs causes sont différentes, mais pas encore toutes bien élucidées.
On sait enfin que les résultats les meilleurs sont obtenus lorsque le patient lui-même a appris à devenir son propre thérapeute! Pour cela, il doit comprendre sa maladie, l’accepter et vivre avec elle en faisant ce qu’il faut pour la maîtriser et la traiter. C’est ce qu’ont saisi tous ceux qui mènent une vie normale malgré leur diabète, pratiquant parfois des sports à très haut niveau.
Consultez donc les articles qui suivent, renforcés comme à notre habitude du témoignage d’une patiente.